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Les Yanomamis sont un peuple de chasseurs-cueilleurs
qui vivent au Vénézuela et au Brésil dans la forêt amazonienne.
Ils sont à peu près 125 000
et vivent dans les États du nord amazonien d’Amazonas et de Roraima.
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Ils se répartissent en petites communautés de 20 à 180 personnes
sur un territoire de 240 000KM2.
Ils ignorent le système de l’écriture mais possède un langage gestuel très important.
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Leur premier contact avec les Blancs date des années 50.60
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Croyance :
Après la mort d’un des leurs,
ils considèrent que son »Poreana » survit (une ombre maléfique).
Pour le rendre plus amical, les proches parents doivent absorber les cendres du mort
mélangées à de la purée de bananes.
C’est leur façon de garder le souvenir et l’énergie vitale du disparu au sein de la tribu.
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Ils croient en l’ Esprit de la Forêt
qui leur donne tout ce dont ils ont besoin pour vivre.
Pour eux, la forêt ne leur appartient pas.
Elle est considérée comme un élément vital tout comme l’air et l’eau.
En remerciement pour le Grand Esprit de la Forêt,
le gibier qu’il prélève est uniquement tué par des chasseurs à l’arc
et est prélevé dans la stricte quantité nécessaire à la survie.
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Les Yanomamis aiment se dessiner sur le corps
de longues lignes ondulées qui symbolisent des animaux mythologiques
du monde aquatique.
Ils se servent pour cela de « l’onoto » qui est une teinture végétale rouge.
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AUJOURD’HUI
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Davi Kopenawa
est un chaman écologique humaniste,
porte parole de la communauté des yanomamis.
Il dit :
« Vous ne connaissez pas notre forêt et nos maisons.
Vous ne comprenez pas nos paroles.
Ainsi, il se peut que nous finissions par mourir à votre insu.
C’est pourquoi, si nous restons dans votre oubli
comme des tortues cachées sur le sol de la forêt, je pense que nous ferons peine.
Les Blancs autour de nous sont hostiles.
Ils ne savent rien de nous et ne demandent jamais comment vivaient nos anciens.
Ils ne pensent qu’à occuper notre forêt avec leur bétail
et à détruire nos rivières pour y chercher de l’or.
Seuls les gens de loin veulent nous connaître et nous défendre.
Leurs paroles sont fortes et nous viennent en aide.
Grâce à elles, les gens de près, qui ne cessent de parler contre nous,
renonceront à envahir la forêt. »
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