REGARD sur les HUITOTOS

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Les Huitotos vivent en Amazonie

dans le bassin de l’Ampiyacu et de l’Yahuasyacu.

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Ils sont réputés pour être querelleurs et assez agressifs.

Cela vient sans doute de leur passé « cannibale ».

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Ils vivent dans des cases surélevées qui n’ont pas de murs

et dont le plancher est recouvert d’écorce.

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Leur alimentation est à base de maïs et de gros vers, les « mocovi »

qu’ils trouvent dans le tronc pourri de palmiers.

Leur pain quotidien, le « cassave », est à base de manioc.

Leur boisson habituelle, la « cahuana » est à base d’amidon de maïs.

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Ils cultivent aussi le manioc, l’arachide, le piment, la patate, l’ananas, la banane.

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Les hommes et les femmes Huitotos ont des rôles bien définis dans la société.

Les hommes sont chargés de défricher la forêt,

de chasser et de pêcher.

Les femmes sont chargés du brûlage de la brousse,

des semailles, de récolter

et de transporter les récoltes du champ jusqu’à leur hutte,

de la protection des petits,

de faire les peintures corporelles et de décorer les objets.

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La société Huitoto est de type patriarcale.

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Chaque clan s’identifie à un animal ou à une plante

dont il prend le nom, comme par exemple, le clan des « Erayas »

qui veut dire clan des ours familiers.

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- Les Huitotos ont une étrange coutume

qui veut qu’après toute fête, ils se font vomir en ingérant des herbes bien spécifiques.

Ils renvoient tout ce qu’ils ont ingéré.

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- Le tabac a une grande  importance chez eux.

Il sert de trait d’union entre les divers chefs qui s’envoient de   »l’apiri » 

pour signifier qu’ils veulent se rencontrer.

Si le chef qui le reçoit accepte l’offre il doit lécher la pâte de tabac.

S’il ne le fait pas cela est considéré comme une manifestation d’hostilité.

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- L’apiri, la pâte faite de jus de tabac et de sel,

est aussi apprécié comme friandise même si sa consommation

peut les mettre en état d’ébriété parfois.

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- Quand une femme doit accoucher, elle a l’obligation de se rendre dans la forêt.

Il lui est interdit de mettre un enfant au monde dans le village ou dans sa maison.

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- Le père pratique la couvade lors de la période d’accouchement.

Il se met dans son hamac et simule la grossesse.

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- Les jeunes filles Huitotos doivent subir une étrange cérémonie

lors de leurs premières règles.

Elles sont  enfermées dans un petit réduit tapissé d’épines pendant un jour et une nuit.

Durant ce temps elles doivent sans arrêt travailler à faire des cordes de chambira.

Le jours suivants, la jeune fille est sorti de « son trou »,

les femmes la parent  d’une couronne de plumes bleues et noires sur la tête,

d’une ceinture de plumes multicolores sur le ventre

et la peignent de motifs rituels . 

Elle doit, ensuite, danser sans s’arrêter avec les jeunes garçons de l’assistance

et boire de la cahuana pour prouver son endurance et sa bonne constitution.

Vient ensuite le moment où le shaman lui souffle des orties sur le corps

et la fouette avec une couleuvre afin qu’elle devienne plus grande

(la grandeur est un critère de beauté chez eux).

Après cette cérémonie, elle est déclarée apte au mariage.

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- Lorsqu’un jeune homme veut se marier, il doit déposer un petit sac de tabac

devant la case des parents de la jeune fille

et s’en aller sans dire un mot.

Si la demande est acceptée, donc si le tabac est pris,

le garçon devra en déposer un plus grand sac

et ainsi de suite jusquà une quatrième fois où, là,

il pourra discuter du mariage avec le père .

- Avant de pouvoir se marier les jeunes gens doivent prouver

qu’ils sont aptes à assumer les besoins d’une famille.

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- Il est strictement interdit aux Huitotos de montrer du doigt un arc-en-ciel

sinon, pensent-ils, un serpent leur mangera le doigt.

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Ils doivent toujours le montrer avec le coude.

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CROYANCE

|Le Dieu des Huitotos s’appelle Yutinamui.

Il vit seul dans le ciel.

Il est le grand Dieu de l’orage et de l’agriculture.

Il est le père du ciel et de la terre, le père du soleil et de la justice.

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Dans la mythologie Huitoto, il y a deux périodes.

La première, c’est celle de l’obscurité

où il n’y avait pas de soleil, de lune, de plantes

et où les hommes étaient semblables aux animaux et mangeaient de la terre.

La deuxième période c’est la période de la clarté

où un héros venu du soleil leur a apporté la lumière

et les semences des plantes alimentaires.

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Le shaman est l’homme de la tribu qui sert de contact avec Dieu,

qui demande la pluie, la guérison, la protection pour la tribu.

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REGARD sur les MAWKENS

 

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- Les Mawkens ou Moken ou Morgan

vivent au sud  de la Malaisie

jusqu’au-delà de la frontière du Myanmar.

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 AWKEN veut dire « eau salée ».

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En Indonésie, ils sont aussi appelés

Chao ley qui veut dire gens de la mer

ou Chao nan qui veut dire gens de l’eau.

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Ils sont entre 2000 et 3000 personnes.

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 Ce sont de nomades de la mer qui vivent principalement sur des bateaux

qui leur servent de moyen de transport, de cuisine,

de chambre et offre même un espace salon.

Ils se déplacent vers le sud en période de mousson,

de mai à septembre,

et vers le nord, d’octobre à mars.

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- Ce sont des chasseurs-cueilleurs de la mer.

Ils chassent le poisson et cueillent des coquillages.

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Ils peuvent plonger jusqu’à 25 ou 30 mètres.

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REGARD sur les DINKAS

      

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Les Dinkas vivent au sud du Soudan.

Ils sont à peu près 2 000 000.

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Ils parlent la langue Nuer.

Dans leur langage, Dinka veut dire « hommes ».

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Ce sont des éleveurs.

Ils tirent leur subsistance uniquement de leur cheptel.

C’est leur unique richesse et leur monnaie d’échange.

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Le bétail leur donne le lait, le beurre, le ghee…

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L’urine des animaux est utilisée pour le lavage des cheveux,

Les colorations et le bronzage.

Les autres excréments servent de combustible.

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La peau des animaux sert aussi à faire des nattes, des tambours,

des ceintures, des cordes…

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Chaque tribu vit au rythme de son bétail

et se répartit toujours sur un territoire assez grand pour lui fournir eau et pâturage.

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Il n’y a pas vraiment de structure d’autorité chez les Dinkas,

mais chaque tribu élit un chef qui sera chargé de régler les conflits

en offrant  à chacun un espace de discussion et de résolution des problèmes.

Chaque conflit se règle en public.

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Deux choses sont très importantes chez les Dinkas :

le bétail et la parenté.

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Tout homme doit pouvoir citer le nom de ses ascendants sur 20 générations.

Chaque homme doit aussi produire un fils s’il veut devenir un « ancêtre »

et ne pas être oublié de la tribu.

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La naissance de filles est cependant bien acceptée

et même célébrée puisque, grâce à elles,

la famille pourra s’enrichir par la dot du mariage.

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Lorsque les jeunes filles sont en âge de se marier,

elles portent des sortes de corsets de perles où, par un jeu de motifs,

les parents indiqueront le nombre d’animaux qu’ils veulent recevoir du futur époux.

A cette époque, les parents essaient toujours de faire grossir les filles

pour les rendre plus désirables et augmenter ainsi les têtes de bétail à recevoir.

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Les hommes Dinkas portent, eux aussi, de magnifiques corsets de perles.

Leur couleur indique l’âge et le statut de celui qui le porte.

Des perles rouges et noires indiquent que le jeune homme a entre 15 et 25 ans.

Des perles jaunes indiquent qu’il a plus de 30 ans.

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Aucun jeune homme Dinka ne peut se marier

avant d’avoir subi l’initiation du « déclenchement ».

C’est une cérémonie où il passera du stade de l’enfant au stade d’adulte et de guerrier.

Après cette cérémonie,  il n’aura plus à faire le travail habituellement réservé aux enfants :

la traite, la garde du bétail, le transport du fumier…

Il deviendra un gardien guerrier.

Son rôle sera alors de garder et de protéger le camp contre tous les prédateurs,

animaux ou humains.

Entre 10 et 16 ans, les garçons sont rassemblés pendant une nuit

pour chanter toutes les chansons de leur clan.

A l’aube, leurs parents les emmènent au lieu prévu pour la cérémonie où,

après bénédiction, ils devront, se tenant dos au soleil levant,  

réciter à l’initiateur tous les noms de leurs ancêtres.

Viendra ensuite l’épreuve de la scarification,

plusieurs lignes ou signes seront tracés sur le front.

Aucun n’a pas le droit de crier durant l’épreuve.

S’il crie, il portera la honte sur toute sa famille, sur ses ancêtres,

et se verra affubler d’un repli dans ses cicatrices,

ce qui le stigmatisera pour toujours aux yeux du clan.

Après cette cérémonie, le jeune homme qui aura prouvé sa bravoure

recevra en cadeau des boeufs

et pourra alors penser à se marier.

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Les Dinkas sont animistes.

Ils appellent le créateur Nhialic.

C’est lui qui a créé toutes choses et qui préside aux destins de chaque humain,

de chaque animal, de chaque chose sur la Terre.

Il y a un Dieu du ciel, de la pluie, de la fertilité.

Il le nomme Deng ou Dengdit.

La mère de Deng s’appelle Abuk.

Elle est la déesse du jardinage et des femmes.

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REGARD sur les BUSHMEN du Kalahari

 

   

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Les Bushmen sont les plus anciens habitants de l’Afrique australe.

Ils y vivent depuis plus de 20 000 ans.

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Les Bushmen regroupent plusieurs peuples :

es Soaqua, les Kung, les Khwe, les Gwi (ou San).

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Ils sont à peu près 50 000 répartis au Botswana et en Namibie.

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Les Bushmen sont des chasseurs ceuilleurs.

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Ils chassent surtout l’antilope

et cueillent les racines et les tubercules qu’ils trouvent dans le désert.

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Ils savent vivre sans avoir accès à l’eau en permanence.

Dans le désert du Kalahari l’eau ne  se trouve que dans les racines

et les tubercules de certaines plantes.

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Les Bushmen  conservent l’eau dans des coquilles d’oeufs d’autruche

qu’ils enterrent secrètement à des endroits qu’ils seront seuls à retrouver.

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Les Bushmen savent reconnaître plus de 150 variétés de plantes.

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Les Bushmen sont souvent de petite taille, environ 1.50 m.

Leur langage a la particularité de comporter 6 clics différents.

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Particularité bushmen :  l’arc d’amour.

Quand le jeune homme a réussi sa première chasse,

il est autorisé à confectionner un petit arc de 12 cm

dans la corne de l’animal qu’il a tué.

Une fois son travail accompli, il peut penser à chercher une femme pour l’épouser.

Muni de cet arc, il se rend dans un autre clan bushmen

et vise les fesses de la jeune fille qu’il a choisi.

Si en retour elle brise la flèche ou la jette cela veut dire qu’elle refuse l’offre.

Si elle rapporte la flèche c’est qu’elle accepte de se marier.

(Dans certains clans la flèche est seulement envoyée dans la case)

Le couple formé  vivra alors pendant une année dans le clan de la jeune fille 

où l’homme devra remettre tous les produits de sa chasse à ses beaux-parents.

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La danse et la musique

sont des formes d’expression très importantes pour les Bushmen.

Ces deux arts agissent comme  le ciment social,

religieux et rituel de leur société.

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- Lorsque des dissensions apparaissent dans un groupe

le clan exécute alors la « danse spéciale de la guérison »

pendant laquelle les animosités et les querelles disparaissent

pour revenir à de meilleurs sentiments.

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 D’autres danses, celle de l’éléphant, celle de la girafe,

se pratiquent chaque soir devant le feu.

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 Parfois des danseurs tombent en transe

et accomplissent l’exploit de marcher sur les braises,

de plonger leur visage dans le feu

sans qu’aucune trace de ces actes n’apparaisse le lendemain matin.

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Les ainés Bushmen adorent raconter des histoires.

C’est d’ailleurs leur privilège et c’est ainsi qu’ils créent le lien

entre la vie des anciens et les nouvelles générations.

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Les Bushmen sont d’excellents chasseurs et d’excellents piégeurs.

Ils fabriquent leurs pièges avec de la ficelle et des cordes

faites en fibre de Sanseviera.

Pour tuer, ils enduisent leurs flèches d’un poison violent f

ait avec de l’euphorbe virosa (ou de l’euphorbe damara)

et avec une certaine larve prélevée dans les arbres Marula.

Le rituel veut que les flèches non empoisonnées soient rangées

pointes au-dessus dans le carquois

et les flèches empoisonnées pointes en bas.

Les hommes chassent surtout l’antilope.

Ils avancent en silence dans la savane et ne communiquent que par signes.

La chair des proies tuées est équitablement partagée entre les chasseurs.

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Rituel avant le départ de la chasse :

La femme doit entailler le front de l’homme qui part

et doit poser sur la plaie un mélange d’herbes et d’épices qui sera ensuite brûlé.

Les flèches d’un  »arc magique » sont toujours envoyées aux quatre points cardinaux 

avant le début d’une chasse pour que celle-ci soit fructueuse.  

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REGARD sur les KHAMPAS

 

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Les Khampas vivent au Tibet

(aujourd’hui la Chine)

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Ils ont la réputation d’être de farouche guerriers

et sont de remarquables cavaliers.

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Les Khampas sont des nomades.

Ils élèvent yacks et chevaux.

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Les femmes aiment se parer de bijoux magnifiques.

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REGARD sur les MOSOS

   

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Les Mosos vivent au sud ouest de la Chine

sur les contreforts de l’Himalaya, dans la province du Yunnan.

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Leur population est d’à peu près 30 000 personnes.

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C’est le royaume féminin par excellence.

En effet, seule la femme a  un rôle de 1er plan dans leur société.

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La transmission du nom et des biens se fait par l’ascendance feminine.

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La mère est l’unique chef de famille.

C’est elle qui choisira, parmi ses filles, laquelle sera en mesure de lui succéder

et de prendre en main le patrimoine de la famille.

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Il n’existe pas chez eux de partage de biens au décès du chef de famille.

Tout revient à la fille choisit, qui devra, en cela, reprendre le flambeau

du rôle de la mère qui veille au bien être de toutes les personnes

qui vivent sous le toit familial.

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Ce sont les femmes Mosos qui assument tout le travail pour la subsistance quotidienne.

Les hommes sont, quant à eux, dispensés de tout effort.

De temps en temps cependant, les femmes font appel à eux pour aménager

ou réparer les maisons de la famille.

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Le Moso aime avoir une vie paisible, agréable et à avoir du temps pour lui.

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Personne n’impose sa volonté à l’autre.

Chacun est libre d’agir à sa guise pourvu qu’il ne vole pas

ni ne cherche pas à s’enrichir au détriment des autres.

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Chez les Mosos il n’y a aucun exclu et ils vivent dans la solidarité.

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La notion de possession de biens matériels ne fait pas partie de leurs valeurs culturelles.

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Quand ils ont des décisions à prendre au sujet de la communauté

ce sont  les femmes qui se réunissent et discutent

pour arriver à trouver une solution au problème.

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Les Mosos sont des pacifiques qui vivent dans le rite boudhiste tibétain.

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La notion de père est inexistante dans leur société.

  Il n’y a pas non plus de notion de vie de couple.

Chacun vit dans sa famille d’origine.

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 Il n’y a pas de mariage chez les Mosos.

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 Il n’y a pas non plus de notion d’infidélité

puisque les couples se font et se défont au gré de chacun e

t sans aucune contrainte sociale.

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  La jalousie est considéré comme extrêmement honteuse.

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  Plusieurs fois par an l’homme va rejoindre celle qui est sa compagne. 

Plus il fera de chemin, plus il sera aimé et respecté par sa compagne.

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  Leur seul tabou est celui de l’inceste.

Celui qui y contrevient est immédiatement mis à mort.

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  A la naissance d’une fille, les Mosos font une grande fête.

  Toute fille est habituée à être considérée comme supérieure dans la société.

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  A 13 ans, une autre grande fête est organisée symbolisant le passage à l’âge adulte. 

La jeune fille recevra, ce jour-là, une chambre personnelle 

qui restera la sienne toute sa vie.

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REGARD sur les NGÖBE BUGLE

  

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Les Ngöbe  (ou Guaymis) vivent au Panama.

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On estime leur population à environ 12 000 personnes.

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Ils habitent dans des huttes de paille

qu’ils construisent dans des collines isolées ou des forêts.

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Ils se nourrissent principalement de maïs, de manioc, de bananes, de palmiers pêches…

Ils élèvent des chiens, des bovins, des poulets et des porcs.

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Durant la saison de la récolte du café,

beaucoup de Ngöbe se rendent dans les grandes plantations pour y travailler.

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Les Ngöbe sont polygames.

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Ce sont les femmes qui ont la charge d’élever les enfants, de les soigner,

de les nourrir, de leur apprendre les traditions.

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Les femmes Ngöbe s’occupent en fait de tout ce qui touche au foyer.

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Elles possèdent l’art du tissage des vêtements et des sacs.

Leurs robes, faites d’une seule pièce et cousues à la main,

sont toujours de couleurs vives et ornées de motifs géométriques.

On les nomme des « nahuas ».

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Les sacs, les « chacaras »,sont souvent fabriqués avec des fibres d ‘ananas sauvage.

Ils servent à transporter les marchandises

mais aussi les enfants en bas âge.

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 Plusieurs grandes fêtes rythment la vie de leur société :

 

-  La fête de l’Ica-Inna  (la fête de l’aiguille)

où on perfore la paroi nasale des jeunes filles pour y placer un anneau d’or.

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-  La fête de l’Inna-Suit  (la fête des ciseaux)

où on coupe les cheveux des jeunes filles et où on lui donne un nouveau nom.

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-  La fête de l’Inna- Muustiki  (la fête des premières règles)

où on fait une grande cérémonie festive pour marquer la puberté.

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-  La fête du mariage  fête qui dure plusieurs jours,

où toute la communauté se réunit

et où le jeune marié doit y démontrer ses capacités physiques.

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REGARD sur les AYMARAS

         

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Drapeau Aymara

Leur drapeau s’appelle « Wiphala,

il est composé de 7 couleurs placées en diagonale.

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Les Aymaras (ou Qolla ou Colla)

vivent sur l’altiplano  bolivien,

sur les contreforts andins des régions Moquegua et Tacna au Pérou

et de Tarapaca au Chili.

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Ce sont surtout des paysans, agriculteurs, éleveurs.

Ils cultivent les pommes de terre, le quinoa et l’orge.

Ils élèvent des moutons, des bovins, des cochons, des poulets,

des lamas, des alpagas et des cobayes.

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Comme les Quechuans, ils pratiquent la cryodessication des pommes de terre

afin de pouvoir les conserver des années.

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Ce sont les femmes Aymaras qui ont la charge de s’occuper de l’éducation des enfants,

des corvées ménagères, de la garde du troupeau, du désherbage,

de la cuisine, du filage, du tissage et de l’aide aux champs.

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Chaque enfant, dès 6 ou 7 ans, est tenu d’aider les adultes du même sexe que lui

dans les travaux qui lui incombe.

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Chaque ménage possède une parcelle de terre

pour subvenir au besoin de sa propre famille.

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Les Aymaras ont une conception particulière du temps.

Ils estiment que le passé, le connu et le visible se trouve devant lui

alors que le futur, l’inconnu et l’invisible se trouve derrière lui.

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REGARD sur les QUECHUANS

             

 

Les Quechuans vivent essentiellement au Pérou, en Equateur et en Bolivie.

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Au Pérou, ils forment 45% de la population totale.

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Ils parlent l’espagnol et surtout le « quechua » qui était la langue des Incas.

Les Quechuans en sont d’ailleurs les descendants.

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Ils vivent essentiellement de l’agriculture de pommes de terre, de quinoa, de maïs

et beaucoup labourent encore à l’aide  d’une charrue tirée par des boeufs.

Au moment des plantations, c’est l’homme qui laboure la terre,

la femme qui met les semences

et les enfants, qui suivent derrière,

pour déposer l’engrais sur les graines et remettre la terre dessus.

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Le « chuco » est leur plat populaire,

il est fait à base de pommes de terre.

Celles-ci sont enterrées au début de l’hiver.

Après avoir été gelées la nuit et dégelées le jour, elles finissent par devenir pâteuses.

Elles sont alors tassées un maximum pour qu’on puisse en extraire le jus et la peau.

Ensuite,  elles seront séchées au soleil où elles se transformeront en petites boules

qui se conserveront pendant des mois, voire des années.

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Les Quechuans pratiquent aussi  l’élevage de lamas.

Ces animaux leur fournissent la viande, le lait, le cuir, la laine

et le combustible dont ils ont besoin pour survivre.

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Les Quechuans produisent aussi des textiles de haute qualité,

qu’ils tissent eux-mêmes, 

et sont très réputés pour leurs poteries.

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REGARD sur les ENAWENE

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Les Enawene vivent de la pêche et de la cueillette dans l’état du Mato Grosso au Brésil.

Ils ont été découvert pour la première fois en 1974.

Ils vivent toujours dans un relatif isolement.

Leur groupe est composé de 420 personnes.

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Ils vivent dans des « malocas » qui sont de grandes maisons communes.

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Les Enawene sont réputés pour leur connaissance en technique halieutique

(qui concerne la pêche).

Ils savent construire des filets aux mailles finement tressées,

qu’ils placent en barrage dans les rivières,

pour capturer les  poissons dont ils ont besoin pour se nourrir.

Une fois pris, le poisson est boucané pour conserver plus longtemps.

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Après la saison de pêche, les Enawene célèbrent un rituel, particulier et ancestral,

durant lequel ils échangent leurs poisssons avec le monde des Esprits.

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Les Enawene cultivent aussi le maïs et le manioc.

Ils pratiquent la cueillette .

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Lors du « Keteoko », ils font une grande fête pour célébrer la récolte de miel.

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Les Enawene ne mangent jamais de viandes rouges.

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