REGARD sur les BUSHMEN du Kalahari
Posté par tairrastrange le 19 février 2015
|
Les Bushmen sont les plus anciens habitants de l’Afrique australe.
Ils y vivent depuis plus de 20 000 ans.
|
Les Bushmen regroupent plusieurs peuples :
es Soaqua, les Kung, les Khwe, les Gwi (ou San).
|
Ils sont à peu près 50 000 répartis au Botswana et en Namibie.
|
|
Les Bushmen sont des chasseurs ceuilleurs.
|
Ils chassent surtout l’antilope
et cueillent les racines et les tubercules qu’ils trouvent dans le désert.
|
Ils savent vivre sans avoir accès à l’eau en permanence.
Dans le désert du Kalahari l’eau ne se trouve que dans les racines
et les tubercules de certaines plantes.
|
Les Bushmen conservent l’eau dans des coquilles d’oeufs d’autruche
qu’ils enterrent secrètement à des endroits qu’ils seront seuls à retrouver.
|
Les Bushmen savent reconnaître plus de 150 variétés de plantes.
|
|
Les Bushmen sont souvent de petite taille, environ 1.50 m.
Leur langage a la particularité de comporter 6 clics différents.
|
|
Particularité bushmen : l’arc d’amour.
Quand le jeune homme a réussi sa première chasse,
il est autorisé à confectionner un petit arc de 12 cm
dans la corne de l’animal qu’il a tué.
Une fois son travail accompli, il peut penser à chercher une femme pour l’épouser.
Muni de cet arc, il se rend dans un autre clan bushmen
et vise les fesses de la jeune fille qu’il a choisi.
Si en retour elle brise la flèche ou la jette cela veut dire qu’elle refuse l’offre.
Si elle rapporte la flèche c’est qu’elle accepte de se marier.
(Dans certains clans la flèche est seulement envoyée dans la case)
Le couple formé vivra alors pendant une année dans le clan de la jeune fille
où l’homme devra remettre tous les produits de sa chasse à ses beaux-parents.
|
|
La danse et la musique
sont des formes d’expression très importantes pour les Bushmen.
Ces deux arts agissent comme le ciment social,
religieux et rituel de leur société.
|
- Lorsque des dissensions apparaissent dans un groupe
le clan exécute alors la « danse spéciale de la guérison »
pendant laquelle les animosités et les querelles disparaissent
pour revenir à de meilleurs sentiments.
|
D’autres danses, celle de l’éléphant, celle de la girafe,
se pratiquent chaque soir devant le feu.
|
Parfois des danseurs tombent en transe
et accomplissent l’exploit de marcher sur les braises,
de plonger leur visage dans le feu
sans qu’aucune trace de ces actes n’apparaisse le lendemain matin.
|
Les ainés Bushmen adorent raconter des histoires.
C’est d’ailleurs leur privilège et c’est ainsi qu’ils créent le lien
entre la vie des anciens et les nouvelles générations.
|
|
Les Bushmen sont d’excellents chasseurs et d’excellents piégeurs.
Ils fabriquent leurs pièges avec de la ficelle et des cordes
faites en fibre de Sanseviera.
Pour tuer, ils enduisent leurs flèches d’un poison violent f
ait avec de l’euphorbe virosa (ou de l’euphorbe damara)
et avec une certaine larve prélevée dans les arbres Marula.
Le rituel veut que les flèches non empoisonnées soient rangées
pointes au-dessus dans le carquois
et les flèches empoisonnées pointes en bas.
Les hommes chassent surtout l’antilope.
Ils avancent en silence dans la savane et ne communiquent que par signes.
La chair des proies tuées est équitablement partagée entre les chasseurs.
|
Rituel avant le départ de la chasse :
La femme doit entailler le front de l’homme qui part
et doit poser sur la plaie un mélange d’herbes et d’épices qui sera ensuite brûlé.
Les flèches d’un »arc magique » sont toujours envoyées aux quatre points cardinaux
avant le début d’une chasse pour que celle-ci soit fructueuse.
|
*
Publié dans BUSHMEN | Pas de Commentaire »