REGARD surt les SHUARS
Posté par tairrastrange le 28 juillet 2018
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- Les Shuars sont à peu près 40 000.
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Les Shuars vivent dans les provinces de Morona, Santiago,
Zamre, Chinchipe et Pastaza
en Équateur
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- Shuar veut dire « gens » dans leur langage.
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Ils ont un système économique basé sur leurs besoins
et non sur la possession à outrance.
Ils ne prélèvent donc de la Nature
que ce qui est nécessaire pour faire vivre leurs familles.
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Les hommes Shuars portent des jupes en coton colorée.
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Les femmes Shuars portent des tuniques colorées
qu’elles attachent à l’épaule,
et qu’elles agrémentent d’une ceinture ou d’un cordon.
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Les Shuars aiment aussi porter des bijoux et des couronnes de plumes.
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Ils croient en une évolution en 3 étapes qui leur donnera 3 âmes et 3 esprits.
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C’est à partir de 6 ans que le jeune Shuar commence à chercher l’esprit d’Arutam
en faisant des pélerinages dans des lieux sacrés,
comme les cascades,
et en suivant des diètes de plusieurs jours.
Plus tard il utilisera des « thés hallucinogènes » pour acquérir les autres esprits.
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Le shaman s’appelle Uwishin.
Son rôle est très important car il permet la cohésion du groupe,
il transmet les savoirs
et officie en temps qu’homme médecine.
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Chez les Shuars, la maladie est juste un déséquilibre entre l’homme et la Nature
dont il fait partie.
Elle ne survient que lorsque l’individu est en désaccord avec lui-même,
les autres ou le monde.
Guérir c’est juste rétablir l’équilibre.
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La maison Shuar est une grande hutte en bois et en feuilles de palmiers.
Elle est divisée en deux sections,
un côté réservé aux hommes,
un côté réservé aux femmes.
Le côté homme s’appelle Tankamash.
C’est l’endroit où sont reçus les visiteurs à qui on offre la Chicha,
une boissson fermentée au manioc.
Le côté femme s’appelle l’Ekent.
C’est l’endroit où sont faites toutes les tâches domestiques, dont la cuisine.
Cet endroit est strictement interdit aux étrangers.
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Dans la société Shuars, la réciprocité est au centre de leur vie sociale.
Chacun reçoit l’aide dont il a besoin.
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Les hommes s’occupent de la pêche, de la cueillette en forêt,
et de la chasse
qu’ils pratiquent à la sarbacane et aux dards de curare.
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Les femmes s’occupent de la maison, de la culture du jardin et de l’élevage.
Dans leur jardin elles sont responsables des plantes nécessaires au repas
(comme le manioc),
mais aussi de celles nécessaires au soins et à la cosmétique
(comme l’anato ou le génipa)
et de celles nécessaires à la médecine.
Elles s’occupent aussi du tissage, de la poterie, du tressage des sacs.
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Particularités Shuars : les tsantzas.
Les tsantzas sont les têtes réduites des ennemis
qui sont portées comme trophée par le vainqueur.
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rituel Tsantza trouvé sur http://www.kanada.net/ecuador/shuar_1_fr.html
« Après avoir tué un ennemi, le guerrier lui coupe la tête et va se cacher dans la forêt
où il va jeûner 8 jours.
Ensuite, il enlève la peau de la tête et la met à bouillir dans de l’eau
puis la sèche lentement sur des cendres chaudes.
Ensuite il met des cailloux chauds dedans, ferme le cou et secoue la tête.
Ensuite il peint le visage et reforme la peau jusqu’à ce qu’elle reprenne ses traits naturels. »
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